Christel Weber

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Mon parcours

Depuis toute petite, je me sens vivante quand je suis à l’extérieur et en compagnie d’amis, de personnes variées. Attirée par l’inconnu, les voyages, les autres, la nature, je me sens tellement bien lorsque mes yeux découvrent de nouveaux paysages, lorsque je prends le temps d’écouter la nature et que je partage des moments de vie avec d’autres.

Après des années d’expériences en groupe dans les mouvements de jeunesse, j’ai eu la chance de faire des études en communications sociales à Bruxelles.

Diplôme en poche, j’ai l’opportunité de partir en Equateur dans le cadre d’un contrat de jeune coopérante, avec l’ONG Quinoa.

De retour en Belgique, je travaille durant deux ans au contact de nombreux bénévoles, dans un mouvement d’éducation permanente à Verviers.

Et puis, c’est à deux que nous partons durant une année entière, sacs au dos, pour sillonner l’Amérique du Sud et une partie de l’Asie.

Ensuite, je travaille durant près de 15 ans dans des associations à destination d’un public de personnes adultes, d’ici et d’ailleurs. Formation d’adultes, animation de groupes, travail en réseau … cela fait partie de mon quotidien durant cette période.

Entre temps, une formation d’un an en « écopédagogie » m’a ouvert à l’univers de l’éducation à l’environnement.

« … Entrer dans la forêt comme une méditation, dans ce qui nous pacifie et nous relie.
Ralentir son pas sur l’humus du sentier.
Accorder son souffle.
Accueillir l’énergie vivante venant de la terre.
Ouvrir la main pour célébrer les vraies richesses.
Laisser la lumière faire son œuvre et l’arbre s’amuser de son ombre.
Pénétrer le silence.
Y tracer un chemin.
Se mettre à l’écoute des formes inscrites
dans la mémoire des pierres.
Accompagner le mouvement du nuage.
Savourer la solitude.
Libérer la joie.
Saluer chaque arbre en le remerciant pour la partie
de nous-mêmes qu’il nous permet de visiter.
Marcher, s’arrêter, écouter.
Etre présent. Percevoir.
Poursuivre et revenir encore.
Se nourrir de l’esprit de la forêt.
Pratiquer sans modération l’art du sentier. »

Cécile Bolly